Un peu d'histoire sur le traitement du cancer par ultrasons focalisés de haute intensité
On connaît l'existence du cancer depuis des siècles, mais c'est en 1590, avec l'invention du microscope, que les recherches se sont intensifiées, puis en 1665 grâce à la découverte des cellules par Robert Hooke.
Dès l'antiquité, on savait nommer les tumeurs malignes : il s'agissait de "carcinos" ou "skirros", pour les grecs (selon Hypocrate, Ve siecle av. J.-C.), et de "carcinoma" ou "cancer" pour les romains (Celsus, Ier siècle ap. J.-.C), bien que ce dernier terme ne corresponde pas exactement à la définition que l'on en fait maintenant. De nos jours, on nomme l'étude des tumeurs, spécifiquement, les tumeurs cancéreuses, l'oncologie. La racine du mot remonterait au plus tard au IIe siècle ap. J.-C., avec Galien, qui nomme "oncos" ces tumeurs.
C'est au XIXe siècle que l'on donne définitivement la nomination générale de cancer. Un nom pourtant souvent employé par abus de langage. Le cancer tel que nous le connaissons aujourd'hui, est appelé plus précisément "maladie oncologique". La fin de ce siècle se révèle particulièrement propice à la progression thérapeutique, avec la découverte des rayons X et de la radioactivité.
Ce n'est pourtant qu'au XXe siècle que l'on commence à s'intéresser plus intensivement à la maladie. Les centres traitants sont également les premiers à utiliser des méthodes pluridisciplinaires, ce qui signifie que ces établissements usent de techniques variées pour traiter une seule maladie. De nouvelles techniques se développent rapidement au fil du siècle, et cette progression exponentielle est de bon augure pour tous les scientifiques, qui se rapprochent chaque jour un peu plus d'un traitement efficace contre la tumeur. Peut-être le traitement par ultrasons de haute intensité serait-il le traitement de demain ?
Si ce sont bien les frères Curie qui découvrent la piézoélectricité, qui est la propriété de certains corps à se polariser électriquement sous l'action de forces, ainsi des charges apparaissent et permettent d'avoir l'énergie nécessaire aux ultrasons pour se propager. Cependant, c'est assurément des mains de Paul Langevin, en 1918, que naquit le transducteur piézoélectrique, appelé plus vulgairement "sonde" de nos jours. L'inventeur Paul Langevin après avoir inventé le sonar utilisant aussi des ultrasons, émet l'hypothèse d'utiliser l'hyperthermie (lorsque celui-ci place un faisceau d'onde de 1 Kilowatt sur sa main, il ressent comme une brûlure) comme traitement médical permettant d'anéantir de cellules dangereuses pour le corps par brulure. De nombreux tests sont réalisés par les scientifiques sur les humains et les animaux au cours du siècle et c'est en 2000 que nait le premier appareil commercial : l'Ablatherm Maxis®. Suivent ensuite deux générations qui aboutiront à Focal One®, l'appareil prometteur que nous connaissons aujourd'hui.
Maintenant que vous en savez un peu plus sur les origines du projet et du traitement, nous vous conseillons d'entrer dans le vif du sujet, et de vous rendre sur la prochaine page !
On connaît l'existence du cancer depuis des siècles, mais c'est en 1590, avec l'invention du microscope, que les recherches se sont intensifiées, puis en 1665 grâce à la découverte des cellules par Robert Hooke.
Dès l'antiquité, on savait nommer les tumeurs malignes : il s'agissait de "carcinos" ou "skirros", pour les grecs (selon Hypocrate, Ve siecle av. J.-C.), et de "carcinoma" ou "cancer" pour les romains (Celsus, Ier siècle ap. J.-.C), bien que ce dernier terme ne corresponde pas exactement à la définition que l'on en fait maintenant. De nos jours, on nomme l'étude des tumeurs, spécifiquement, les tumeurs cancéreuses, l'oncologie. La racine du mot remonterait au plus tard au IIe siècle ap. J.-C., avec Galien, qui nomme "oncos" ces tumeurs.
C'est au XIXe siècle que l'on donne définitivement la nomination générale de cancer. Un nom pourtant souvent employé par abus de langage. Le cancer tel que nous le connaissons aujourd'hui, est appelé plus précisément "maladie oncologique". La fin de ce siècle se révèle particulièrement propice à la progression thérapeutique, avec la découverte des rayons X et de la radioactivité.
Ce n'est pourtant qu'au XXe siècle que l'on commence à s'intéresser plus intensivement à la maladie. Les centres traitants sont également les premiers à utiliser des méthodes pluridisciplinaires, ce qui signifie que ces établissements usent de techniques variées pour traiter une seule maladie. De nouvelles techniques se développent rapidement au fil du siècle, et cette progression exponentielle est de bon augure pour tous les scientifiques, qui se rapprochent chaque jour un peu plus d'un traitement efficace contre la tumeur. Peut-être le traitement par ultrasons de haute intensité serait-il le traitement de demain ?
Si ce sont bien les frères Curie qui découvrent la piézoélectricité, qui est la propriété de certains corps à se polariser électriquement sous l'action de forces, ainsi des charges apparaissent et permettent d'avoir l'énergie nécessaire aux ultrasons pour se propager. Cependant, c'est assurément des mains de Paul Langevin, en 1918, que naquit le transducteur piézoélectrique, appelé plus vulgairement "sonde" de nos jours. L'inventeur Paul Langevin après avoir inventé le sonar utilisant aussi des ultrasons, émet l'hypothèse d'utiliser l'hyperthermie (lorsque celui-ci place un faisceau d'onde de 1 Kilowatt sur sa main, il ressent comme une brûlure) comme traitement médical permettant d'anéantir de cellules dangereuses pour le corps par brulure. De nombreux tests sont réalisés par les scientifiques sur les humains et les animaux au cours du siècle et c'est en 2000 que nait le premier appareil commercial : l'Ablatherm Maxis®. Suivent ensuite deux générations qui aboutiront à Focal One®, l'appareil prometteur que nous connaissons aujourd'hui.
Maintenant que vous en savez un peu plus sur les origines du projet et du traitement, nous vous conseillons d'entrer dans le vif du sujet, et de vous rendre sur la prochaine page !